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Annonce événementielle au sens de l’art. 53 RC

Moutier, 13/11/2012

Troisième trimestre marqué par les mesures de transformation du Groupe

Entrées de commandes Au cours du troisième trimestre, le Groupe a réalisé des entrées de commandes se montant au total à CHF 34.0 millions, ce qui représente un recul de 42.6% par rapport à la même période de l’exercice précédent (2011 : CHF 59.2 millions). L’effet saisonnier lié à la pause estivale entraîne un niveau légèrement inférieur aux deux trimestres précédents. Les entrées de commandes cumulées pour les neuf premiers mois de l’année en cours se montent à CHF 137.4 millions, soit un recul de 36.5% par rapport à la même période de l’année précédente. Durant les importantes expositions qui ont eu lieu en Allemagne (AMB à Stuttgart) et en Italie (BIMU à Milan), Tornos a présenté ses centres d’usinage. Deux nouveaux modèles ont suscité un grand intérêt auprès de la clientèle en raison de leur rapport qualité/prix très attractif. Résultat négatif influencé par des coûts de restructuration – structure de financement renforcée Le chiffre d’affaires brut réalisé au troisième trimestre représente CHF 31.5 millions et se situe ainsi 46.4% en dessous des ventes brutes comptabilisées au même trimestre de l’exercice 2011. Sur une base cumulée, le chiffre d’affaires atteint ainsi CHF 128.5 millions, en diminution de 36.4% par rapport à l’année précédente (2011 : CHF 202.0 millions). Le résultat d’exploitation (EBIT) au 30 septembre 2012 se monte à CHF -10.9 millions pour un EBIT de CHF 12.1 millions durant la même période de l’exercice précédent. Au troisième trimestre de l’année en cours, le Groupe a réalisé un EBIT négatif de CHF 8.3 millions, fortement influencé par le coût de la restructuration annoncée et mise en œuvre durant le mois de septembre. A cet effet, des provisions relatives aux coûts du personnel ont été constituées à charge du trimestre pour CHF 3.7 millions. Sans ces coûts à caractère unique, l’EBIT se monterait à CHF -4.6 millions pour le troisième trimestre et à CHF -7.2 millions pour les neuf premiers mois de l’année. L’important recul par rapport à l’année 2011 est dû en majeure partie à la réduction du volume non entièrement compensée par le recours important au chômage partiel, y compris durant une bonne partie du troisième trimestre, et dans une moindre mesure à une marge brute légèrement inférieure (30.1% contre 32.4% durant la même période de 2011). Cette dernière évolution s’explique par le faible volume, par une pression accrue de la concurrence et par l’effet de la force du franc suisse sur les prix de vente à l’étranger. Après prise en compte du résultat financier – constitué principalement des charges d’intérêt sur les emprunts bancaires pour CHF 1.6 millions et de pertes de change pour CHF 0.4 millions – ainsi que du crédit d’impôts de CHF 1.5 millions, la perte nette du Groupe au 30 septembre 2012 se monte à CHF 11.4 millions. Le cash-flow résultant des opérations est négatif pour CHF 11.6 millions, ce qui a conduit à un endettement net au 30 septembre 2012 en augmentation à CHF 32.1 millions. Dans son communiqué du 16 octobre 2012, le Groupe a annoncé un renforcement de son financement. Les limites de crédit auprès des syndicats de banques qui s’élevaient encore à la date du bilan à CHF 50 millions ont été réduites pour atteindre un total de CHF 35 millions. Pour rappel, deux actionnaires industriels ont accordé des prêts au Groupe à hauteur de CHF 40 millions. Dans ce contexte, une augmentation des fonds propres de CHF 30 millions aura lieu au courant de l’année 2013, grâce à laquelle les prêts d’actionnaires seront réduits pour atteindre la somme de CHF 10 millions. Perspectives Le Groupe a déjà annoncé dans son communiqué sur les résultats semestriels que le chiffre d’affaires n’atteindrait pas la barre des CHF 200 millions, ce qui conduirait à un résultat d’exploitation négatif. Cette estimation se confirme, alors que les attentes de début d’année quant à une amélioration de la demande pour le second semestre ne se sont pas réalisées, et que les incertitudes subsistent dans les marchés du Groupe.